Dans la maladie dAlzheimer, l’aluminium est particulièrement pointé du doigt : son taux serait plus élevé que la normale dans les cellules cérébrales des patients qui en sont atteints.
Nous absorbons de plus en plus d’aluminium : papillotes au papier alu, additifs présents dans certains aliments industrialisés (sels d’aluminium) ou dans certains produits cosmétiques (désodorisants…). Il risque de s’accumuler dans les cellules nerveuses et cérébrales, accentuant les risques de dégénérescence.
Il existerait ainsi un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer dans les régions où la teneur en aluminium de l'eau de boisson est plus élevée. Son absorption intestinale augmente avec l'âge. Chez certains sujets atteints d'Alzheimer précoce (dès 50 ans), on note une absorption de l’aluminium identique à celle de sujets très âgés.
Les chercheurs Birchall et Chappell soulignent que la silice aurait un effet protecteur contre l’aluminium contenu dans l’eau de boisson .Le risque neuro dégénératif serait plus lié au faible taux de silice qu'à un taux élevé d'aluminium dans l'eau de boisson, car la silice diminue l'absorption digestive de l'aluminium.
L'étude épidémiologique Alma, qui avait pour but d'étudier la relation entre la composition de l'eau de boisson et le déclin des fonctions cognitives, a montré une relation proportionnelle entre une teneur élevée de l’eau en silice, et une faible incidence de la maladie d'Alzheimer. Tout cela semble démontrer un effet protecteur de la silice envers l’aluminium impliqué dans la maladie d’Alzheimer.
(Il s’agit d’une étude épidémiologique française, réalisée en 2000 par l’ INSERM de l’Université de Bordeaux II. Elle portait sur le vieillissement fonctionnel et cérébral. 3777 sujets y ont participé, âgés de 65 ans et plus.)
The interrelationship between silicon and aluminium in the biological effects of aluminium. Birchall, in Ciba Found Symposium, Chichester, England, 1992
Relation between aluminium concentrations in drinking water and Alzheimer disease. Rondeau, in Am J Epidemiol, 2000
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