Les inflammations aiguës causent des douleurs intenses : lumbago, entorse… On les soigne généralement par la prise de médicaments anti-inflammatoires qui font cesser rapidement l’inflammation et la douleur. Toute différente est l’inflammation chronique, souvent qualifiée d’inflammation « à bas bruit ». Il s’agit d’un état inflammatoire latent, qui provoque une élévation modérée, mais permanente, d’un ensemble de molécules caractéristique de la réaction inflammatoire. Parmi elles, la CRP occupe une place de choix. Cette « C-Réactive-Protéine », découverte en 1930, est considérée comme l’un des principaux marqueurs de l’inflammation. C’est une substance élaborée par le foie, dont la production augmente dans certaines situations pathologiques (infections, cancers…) afin d’aider l’organisme dans sa lutter. Lorsque cette augmentation est très importante, elle témoigne donc d’un processus pathologique en cours. En suivant (par le biais d’examens sanguins) l’évolution du taux de CRP chez un patient, on peut évaluer l’évolution de son état et l’efficacité des traitements.
Des études récentes suggèrent que les personnes ayant un taux de CRP élevé en dehors de tout épisode infectieux, ont un risque plus important de développer de nombreuses maladies telles que diabète, hypertension, syndrome métabolique, troubles cardiaques. Les facteurs alimentaires sont très importants, et parmi eux l’apport quotidien de magnésium : les risques d’inflammation chronique sont d’autant plus élevés que l’apport en magnésium est bas. Au point que certains chercheurs, comme Dana King (1), concluent qu’une alimentation riche en magnésium constitue le moyen le plus simple, le plus naturel et le plus efficace de diminuer la production de CRP. A l’inverse, une carence en magnésium favorise une augmentation de la CRP, laquelle finit par entretenir un état inflammatoire chronique aux effets délétères. D'autre part l'inflammation à bas bruit bloque l'entrée du magnésium dans la cellule. Il faut se rappeler que le magnésium est un oligo élément intracellulaire à 99% et toutes sortes de situations peuvent freiner son passage et contribuer à déclencher des processus pathologiques.
La présence d'un dispositif intra utérin déclenche un état d'inflammation chronique à bas bruit (2), c'est d'ailleurs par ce biais qu'il est efficace. L'inflammation qu'il déclenche bloque la migration des spermatozoïdes. J'avais remarqué en consultation que de nombreuses personnes prenaient du poids après la pose d'un stérilet au cuivre. Celà m'intriguait car celui-ci ne diffusant pas d'hormone je ne comprenais pas par quel biais cela pouvait se produire. L'explication tient là probablement: l'inflammation à bas bruit déclenchée par le stérilet diminue l'entrée cellulaire du magnésium qui lui même en diminuant, augmente l'inflammation à bas bruit et celà entraîne une augmentation de l'appétit, la fatigue et toute la cohorte des symptômes du manque de magnésium.
Donc sachant celà il faut appliquer la méthode SiMa quand on a un stérilet et qu'on remarque qu'on prend plus facilement du poids. C'est à dire, prendre du magnésium associé à la silice minérale, le Dissolvurol 5 gouttes pour 1 cp d'environ 50 mg, plusieurs fois par jour au moment où on a très faim ou quand on se sent moins bien (fatigue,...) (voir dans "Les secrets de la force du magnésium" pour plus de détails sur la méthode SiMa.
(1) D.E. King "Dietary Magnesium and C-reactive Protein Levels" Journal of the American College of Nutrition, Vol. 24, 2005.
(2)Joseph A et al"Mechanism of actionn of intrauterine contraceptive device and its relation to informed consent"Am J Obst Gynecol Vol 176, Issue 3, March 1997, pp 503-506
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